Concert : Zaz à La Cigale

Publié le 19 Novembre 2010

S’agissant (oui c’est mon tic verbal, et donc écrit, du moment) de mes goûts musicaux, je n’ai jamais caché jamais mon petit côté populaire (cf. Christophe Maé. Rien à péter de vos ricanements !). Encore que ces derniers temps, mon univers s’élargit, preuve que je ne suis pas si rigide.

Mais revenons au sujet du jour : mon concert de jeudi soir. D’abord, sachez que j’ai beaucoup de mal à lâcher 60 boules pour un concert. Enfin, je l’aurais fait pour certains artistes, mais pas de pot, ils sont morts. Bref, concert de Zaz à La Cigale, dont je vous ai déjà parlé (ici).

 

Je ne m’attarderais pas sur l’attente le cul posé sur un truc en fer non identifié et complètement gelé ni sur le retard quant à l’ouverture des portes (officiellement 19h ; dans les faits ; 19h38). Et comme on (c'est-à-dire ma chouette accompagnatrice et moi) est rentrée les dernières, on a bien pris la mesure que oui, définitivement l’hiver arrivait. Ceci dit, on était bien placé sur le côté, à l’écart de la foule (petit côté agoraphobe). Ouf !

 

Une première partie. Quitte ou double comme d’hab’ ! Et bien là, c’était même carrément triple avec The Jouby’s, trois jeunes mecs bordelais. En toute objectivité (c'est-à-dire que je fais totalement abstraction de leur physique !), c’était bien cool. Je vous invite à écouter leur album sur Deezer voire à l’acheter. Un trio vocal sous influence jazz, soul et funk peut-être bien… tout ce que j’aime.

 

20h55 précisément : entrée sur scène de la très attendue Zaz (je le sais parce que j’ai enregistré le premier morceau sur mon BB pour le petit d’homme). Et hop, en route pour une 1h30 de concert. Pas mal lorsqu’on n’a qu’un seul album à son actif. Des morceaux inédits, des arrangements jazzy avec un contrebassiste de folie (j’adore cet instrument, vous ne pouvez même pas imaginer les vibrations qui me traversent lorsque je l’entends) et une artiste manifestement en plein kiff et qui a su faire passer son immense plaisir d’être sur scène… tout en simplicité.

Et cette voix rauque et étonnamment puissante bouleverse. Des frissons parcourent la salle lorsqu’elle chante dans une lumière bleutée, tout en intimité.

 

Un public évidemment acquis à sa cause (et voici la lapalissade du jour), très éclectique mais d’esprit tranquille. Pas d’hystériques, pas de hurlements intempestifs qui te fracassent la tête.

 

Pour résumer, une soirée enchantée qui ne te donne pas une pêche de dingue mais dont tu ressors en état d’apesanteur.

Rédigé par Jenny Grumpy

Publié dans #Sortie

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C
<br /> Waouhhhh ! Ca avait l'air génial. Mais 60... C'est un peu cher non ? s'agissant d'une artiste pas super connue...<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Ah non mais je n'ai pas payé ce prix là !!<br /> <br /> <br /> <br />