Lecture : La princesse des glaces de Camilla Läckberg
Publié le 2 Juillet 2010
En cette période torride (niveau météo s’entend, vous savez que c’est mon obsession), rien de tel qu’un bon polar venu du froid pour vous rafraîchir. Ouais, j’ai bien conscience du caractère minable et facile de cette introduction, mais avec cette chaleur, mes neurones ont tendance à mollir. D’ailleurs, c’est peut-être pour cette raison que j’ai bien aimé La princesse des glaces de Camilla Läckberg. Parce que, là, je viens d’attaquer le deuxième volet, et c’est plutôt moyen.
Revenons au premier opus. Grand succès en librairie des derniers mois, parce que surfant sur le succès de Millenium, je ne m’étais pas encore décidée à les acheter (par esprit de contradiction je l’avoue : c’est vrai, en ce moment tout ce qui est polar, paru chez Actes Sud et en provenance d’Europe du Nord suscite un engouement incroyable, ça m’agace). Et puis, voilà qu’on m’en a prêté trois d’un coup.
Et c’est parti pour 48 heures de lecture intensive. A ma décharge, il faut dire que ce n’est pas bien compliqué à lire (et n’y voyez là aucun snobisme, parfois ça fait du bien de lire des trucs faciles… enfin sauf du Levy, Musso ou Pancol).
L’intrigue elle-même n’est pas des plus complexes. Trentenaire, auteur de biographies, Erica Falck, vit tranquille dans une petite station touristique suédoise. Jusqu’au jour où elle retrouve le cadavre de son amie d’enfance, les poignets tailladés, nue dans sa baignoire. Convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide, Erica s’improvise enquêtrice. Je ne vous en dirais pas plus mais celui-là, vous pouvez y aller : pour la plage, c’est parfait !
L’écriture est fluide, les rebondissements ne sont pas aberrants, l’humour occupe une bonne place (mais il faut quand même être dans l’esprit coquillages et crustacés, sinon ça peut paraître lourd) et les personnages secondaires ne sont pas inconsistants.
Je reconnais avoir du mal à être dithyrambique sur La princesse des glaces parce que la lecture du suivant (Le prédicateur) est très décevante mais mes premières impressions lorsque j’ai refermé ce polar étaient plaisantes : pas le bouquin de l’année c’est certain mais à tester malgré tout.
Camille Läckberg, La princesse des glaces, Actes Sud, 2008, 381 p.