Lecture jeunesse : Maman Merveille

Publié le 29 Septembre 2010

Maman MerveilleMon amour immodéré pour les bouquins n’est un secret pour personne (en tout cas ni pour mes amis, ni pour ceux qui me lisent) ; logiquement, j’essaie de le développer chez mes mouflets. Grande chance avec mon petit d’homme qui dès son plus jeune âge a été attiré par l’objet livre (oh putain, en me lisant, vous allez croire que je suis tombée dans le blog de maman qui crie au génie). Plus sérieusement, il aime les livres et j’irais même jusqu’à dire qu’il a plutôt bon goût (si l’on excepte son addiction à la collection des Barbapapa que je suis loin d’encourager).

 

Dans ma vie d’avant, il possédait une chouette bibliothèque remplie de jolies éditions que j’avais choisies avec soin. Changement oblige, elle est légèrement dégarnie en ce moment et c’est donc contrainte et forcée – vous aurez compris qu’il s’agissait d’une antiphrase, je n’en doute pas – que j’ai dû traîner mes guêtres (enfin mes bottes pour être précise) au rayon jeunesse d’une librairie du 12e. Après 45 minutes à feuilleter et une dizaine d’albums dans les mains, il m’a bien fallu trancher. Et comme aujourd’hui, c’est mercredi, le jour des enfants (et un poncif, un !), j’ai décidé d’innover et de rédiger un post littérature enfantine.

 

Outre un imagier pour la poupette, j’ai acheté Maman Merveille d’Elen Lescoat et Orianne Lallemand aux éditions Auzou. Non, je n’oriente pas ses lectures, pas du tout mon genre, même si je concède que le titre a été déterminant. J’avoue que ces derniers temps, un peu d’autocongratulation (et auto-assurance, si tant est que le terme existe) quant à ma valeur maternelle est franchement bienvenu.

A travers les yeux d’un petit garçon, Maman Merveille présente douze facettes d’une maman : gourmandise, surprise, ennui, fleur… Les illustrations pastel et d’une délicieuse douceur confèrent à cet album une poésie empreinte de sérénité et de bonheur (ok, j’ai basculé en mode nian nian). Mais, les textes sont également d’une parfaite justesse et chacune se reconnaîtra dans cette perception que peuvent avoir nos enfants. En ce qui me concerne, je serais plutôt Maman Ovni, Nuages, Tonnerre, Courant d’air, Chanson (particulièrement ce soir avec Michael Jackson, mais ce sera l’objet d’un autre billet) et Tendresse. Merveille, faut pas déconner non plus hein !

 

Pour l’âge, je dirais qu’il s’adresse aux enfants à partir de 3 ans, mais le mien étant un surdoué, ce n’est pas évident de vous conseiller (euh, je blague là !). 

 

 

Elen Lescoat & Orianne Lallemand, Maman Merveille, Auzou, 2010, 32 p.

Rédigé par Jenny Grumpy

Publié dans #Lecture

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