Taxis parisiens

Publié le 19 Mai 2010

 

taxis parisQuand on évoque Paris, certains l’associent aussitôt à la Tour Eiffel (c’est nase je sais), aux nudistes du quai de la Rapée (si si j’en connais), au pique-nique dans les parcs, aux terrasses, aux bijoutiers de la place Vendôme (enfin ça c’est surtout moi), aux grèves de métro (on ne peut pas le nier), au Vélib’… et je pourrais poursuivre cette liste pendant encore quelques lignes. Mais Paris ne serait pas tout à fait Paris (vous apprécierez cette formule archi convenue) sans ses taxis.

 

Depuis quelques mois et parce que les sorties se sont enchaînées à un rythme parfois frénétique, le taxi driver est devenu mon allié, mais attention pas mon ami. Petite typologie d’une espèce humaine bien à part.

 

En général, quand on prend le taxi (oui je développe une tendance à parler de moi à la troisième personne), c’est qu’il est tard (en tout cas au sens RATP du terme) et qu’on a bu (et comme on est des adultes responsables, on laisse la voiture au garage). Donc, il est vrai que ce ne sont pas des situations où tu te trouves au mieux de ta forme. Chez moi, ça se caractérise par une exagération de tous les défauts et travers des autres.

Qu’en est-il du chauffeur de taxi dans mon petit monde de noctambules ?

 

Première difficulté quand tu es novice dans cet univers : comment détecter un taxi libre en pleine nuit ? Je sais qu’ils ont des petites loupiotes sur le toit, mais pas moyen que je retienne leur signification (je sais ça fait un peu zéro de QI mais je vous rappelle qu’il est tard et que mon taux d’alcoolémie est au-delà de la limite). Donc, je me retrouve à héler tout taxi qui passe et oui, je dois avoir l’air bien conne sur le trottoir, mais sur le moment je m’en fous. J’ai aussi connaissance de l’existence des stations de taxis : mais sache petit scarabée qu’un samedi soir à 3 heures du mat’, ils ne se bousculent pas au portillon.

Finalement, te voilà dans le taxi (évidemment hors de question de faire la fine bouche quant à la marque du véhicule) et c’est parti pour un trajet qui peut vite t’apparaître comme une éternité.

D’abord, il y a celui qui ne saisit pas vraiment ta destination et au lieu de te retrouver à comater à l’arrière, tu dois jouer à Tom-Tom alors que, je me répète, tes facultés sont légèrement diminuées (déjà que chez moi, le sens de l’orientation est embryonnaire).

Il m’est également arrivé de tomber sur les deux extrêmes du chauffeur ; le mutique (ambiance lourde assurée) et la pipelette (migraine garantie). Je ne suis pas encore parvenue à déterminer lequel était le pire.

 

Enfin, il y a un dernier facteur que tu ne maîtrises pas du tout : la station de radio. Et pour moi qui suis plutôt zappeuse compulsive lorsque je suis au volant, autant vous dire que subir une seule station est une épreuve pour mes nerfs. Je n’ai pas mené d’enquête statistique approfondie sur le sujet mais de mon expérience, je peux conclure que Rire & Chansons est très écoutée… à mon grand désespoir !! Ceci dit, je préfère ça à du métal à fond les ballons qui détruit de manière irréversible ton audition.

Mais à part ça, j’adore me déplacer en taxi la nuit ; le jour, je suis moins sûre, pour peu que je tombe sur un fou furieux du klaxon.

 

Rédigé par Jenny Grumpy

Publié dans #Réflexion

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