Un si long silence
Publié le 8 Juillet 2009
Bien qu’ayant très vite abandonné l’idée d’une régularité métronomique, je me dois de revenir sur cette longue absence : dix jours tout de même pour mon lectorat clairsemé. Je visualise déjà les affolés de la souris, se connectant frénétiquement sur ce blog dans l’espoir d’un nouveau billet. A ces quelques visiteurs, une explication s’impose. Elle tient en quelques mots : j’ai repris le chemin du boulot.
J’aurai très bientôt l’occasion de vous raconter mes folles journées professionnelles (vous aurez compris, bien entendu, le ton ironique de cette affirmation), mais après quelque cinq mois d’absence, le rythme en est forcément différent. Toutefois pas de panique : il m’a suffi d’une semaine tout pile pour remettre les choses à plat. Non que je sois quelqu’un de particulièrement rapide et efficace (encore que, vous diraient certains bien attentionnés), mais mon activité professionnelle n’a rien de très prenant. Il peut même arriver que ma journée de travail (qui s’étend en théorie de 8h30 à 17h30) soit terminée à 10h30. J’exagère à peine et je comprends le désarroi de ceux dont la journée est survoltée, les militants de la journée de la journée de 35 heures. J’en éprouve presque une menue gêne.
Il n’est pas question ici de nommer l’entreprise dans laquelle j’officie. Je ne suis pas Corinne Maier (l’auteur de Bonjour Paresse, mais surtout de No Kid qui fera l’objet d’un très prochain billet) et si je dois partir – ou plutôt quand je vais partir – ce sera de mon propre chef.
Cependant, il n’est pas prévu de publier quotidiennement : d’une part, la matière pourrait me manquer et d’autre part, ma vie ne se limite pas à mon job. Heureusement, relèveront certains car elle serait pathétique mais presque (appréciez cette petite blaguounette qui ne fera probablement rire que quelques initiés et moi).
Avec deux mouflets (adorables certes mais qui eux prennent du temps), je n’ai pas encore réussi à m’organiser complètement pour caser toutes mes aspirations personnelles : lecture, pratique assidue d’Internet, réflexion… Normal donc que ce blog en pâtisse légèrement. Pas de promesse donc, du moins pas formulée à l’écrit, sur mon assiduité, une déclaration seulement : Jenny Grumpy n’est pas morte !!!